Nous sommes le 31 octobre et qui dit 31 octobre dit halloween, et au-delà des déguisements c’est aussi le jour d’une chasse aux bonbons avec le célèbre trick or treat. Mais que faire de cette quantité astronomique de bonbons ?
Y a t’il une seule et bonne manière d’agir ?
Evidemment la réponse est non, nous pouvons procéder de plusieurs manières pour réguler cette montagne de bonbons et tout dépend également de vos habitudes.
La première des choses ne concerne pas halloween en tant que tel mais l’insertion des bonbons et sucreries de manière générale dans la vie de nos bambins. Plus ils seront introduits tard, mieux cela sera.
Les bonbons, pourquoi les limiter ?
De façon globale, nous savons qu’il faut les limiter mais pourquoi ? Une grande part de la réponse se trouve dans leur composition ! Un bonbon, c’est entre 79 et 98 % de glucides dont la majorité de sucre souvent associé à de la gélatine (fréquemment d’origine animale), des colorants et tout autre sorte d’additifs et conservateurs. Ce sont des calories vides (ils n’apportent aucun nutriments essentiels) donc nous cherchons à les limiter.
Au-delà de cet aspect calorique, ce sont également des aliments très cariogènes, donc attention aux dents de nos petits et à l’importance du brossage de dents. Enfin, n’oublions pas le rôle addictif de ces petites bombes sucrées.
Cacher, interdire les bonbons après la récolte ?
Non, limiter et éviter la consommation de sucreries ne veut pas dire que les parents peuvent piquer le butin des enfants pour leurs grignotages du soir devant Netflix.
Si quelqu’un vous dit de ne surtout pas toucher à la porte d’un placard, nous sommes d’accord que ça vous donne encore plus l’envie de regarder ce qui se cache derrière ? Et bien c’est pareil avec les sucreries.
Après la récolte, vous pouvez faire le tri tous ensemble, en effet, en fonction de l’âge, enlevez dans un premier temps ceux qui ne sont pas adapté à l’âge de votre enfant et qui donc présenteraient des risques de par leurs formes, leurs textures, etc…
Il peut être intéressant de laisser l’enfant faire un deuxième tri, y-en a t’il qu’il souhaite enlever et pourquoi ? Texture, couleur, enrobage, n’est ce peut-être pas l’occasion de tester de nouvelle chose ?
Les premiers jours, vous pouvez choisir de laisser les bonbons à porter de vue, et de le laisser se gérer. Alors oui au début il risque d’en manger beaucoup mais ça va s’estomper. Regardez tous les ans, les jours qui suivent Noel il ne fait que jouer à ses nouvelles voitures et pour autant quelques jours/ semaines plus tard vous n’en entendez presque plus parler et bien cela risque d’être pareil avec les bonbons.
Si vous décider de les “ranger” informez-le de leurs emplacement, si il les cherche il saura où les trouver.
“Papa, je peux prendre des bonbons” ?
Question qui risque de revenir souvent, naturellement nous aurions tendance à répondre quelque chose comme “oui, mais tu n’en prends que X” (X étant le nombre que vous avez défini comme juste).
Mais si nous essayons d’inverser cette conversation en demandant l’avis à l’enfant, en modifiant notre affirmation pour une question “oui tu peux, combien souhaiterez-tu en manger ?” et vous adaptez en fonction de sa réponse. Si elle vous convient très bien tout le monde est gagnant et si ce nombre est trop élevé à votre gout n’hésitez pas à lui dire que peut-être commencer par X bonbons et que vous aviserez ensuite ensemble.
Autre piste.
Une autre possibilité pourrait être de placer la consommation des sucreries d’Halloween avec les repas. Avec le dessert ou inclus pendant le gouter, associé à un fruit ou un yaourt, variez les plaisirs il n’en sera que surpris et heureux de les voir apparaitre quand il ne s’y attend pas.
Petit récap :
Rien ne sert de cacher ou interdire les bonbons, cela ne ferait qu’engendrer frustration et restriction cognitive qui pourrait engendrer des conséquences à moyen et long terme.
Vous avez de nombreuses possibilités de gérer les récoltes de vos enfants, trouvez celles qui vous convient le mieux.
Et en cas de difficulté, n’hésitez pas à demander de l’aide aux professionnels de santé.
Joyeux Halloween à tous !